Interview exclusive de Thierry Ragueneau, François Marci dans PBLV mais aussi voix de Cane dans les Feux

Publié par Sophie
le 19 novembre 2022 à 15:54

Dossier complet : Les interviewes exclusives de Soap-Passion

© France 3
Publicité
Les fans de "Plus Belle La Vie" le connaissent parce qu'il a interprété le personnage de François Marci, ceux des Feux de l'Amour le connaissent par sa voix, celle de Cane Ashby. Alors que le personnage de Cane vient de quitter les écrans français, Soap-Passion a interviewé Thierry Ragueneau pour revenir sur sa longue carrière et son métier d'acteur.

Soap-passion : Bonjour Thierry, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Thierry Ragueneau : Je suis un être dépourvu de complexes, de gêne, un être prêt à tout, curieux de tout, et qui ne fonctionne qu’avec la curiosité et l’amour. Si quelque chose ou quelqu’un m’intéresse, je fonce et j’aime. Voilà, c’est moi !
SP : Quel parcours avez-vous suivi pour devenir comédien ?
TR : A Troyes, la ville d’où je viens, il y a plein de clubs pour occuper les enfants. J’ai fait du foot et du tennis. Vers 14 ans, j’étais un peu amoureux d’une fille qui n’était pas dans mon collège, une copine de copains, qui faisait du théâtre. Je me suis dit, je vais la suivre et faire du théâtre comme elle. J’ai commencé comme ça.
SP : Comment avez-vous découvert le doublage ? Cette technique vous a-t-elle semblé difficile ?
TR : J’ai découvert le doublage en arrivant à Paris. A Troyes quand j’allais au cinéma, je voyais un film en VO sous-titrée ou en français et pour moi c’était la même chose. Je pensais que les comédiens chinois, américains ou italiens parlaient tous français … je n’imaginais même pas qu’il y avait des gens qui faisaient des voix françaises sur des voix étrangères. Je ne l’envisageais même pas, ça n’existait pas.
Quand je suis arrivé à Paris, je suis allé au théâtre où j’ai rencontré de nombreuses personnes et certaines m’ont demandé si je faisais de la radio ou de la synchro. J’ai découvert ce milieu parce que Henri Poirier, un mec absolument génial (NDLR : VF de Charlton Heston dans La Planète des singes, par exemple) m’a emmené, dans un studio sur les Champs Élysées. Là, il y avait déjà toutes les stars. Patrick Poivey (NDLR : VF de Bruce Willis) était là pour doubler un film sur la guerre en Afrique du Sud. Le directeur de plateau m’a accueilli et m’a tout de suite fait faire un petit rôle qui n’était pas encore distribué. Il m’a dit : « Tu vois le texte, tu le dis quand il touche la barre. Et tu vois l’acteur qui joue, tu joues pareil. »
Ça ne m’a pas semblé facile, ça m’a paru évident de faire comme celui qui apparaissait à l’image. La technique ne m’a pas paru du tout difficile. Ensuite, les rôles sont devenus de plus en plus importants et l’exigence du directeur de plateau également. Donc là j’ai réalisé qu’il n’y avait pas que le jeu. Le jeu, c’est le même que pour n’importe quel métier de comédien au cinéma ou au théâtre, mais il y a aussi une technique très spéciale qu’il fallait vraiment apprendre et digérer.
SP : Pouvez-vous nous parler de votre rencontre artistique avec l’acteur canadien Keanu Reeves ?
TR : Keanu Reeves, je ne le connaissais pas du tout. Il avait fait quelques films avant Point Break (1991). Le directeur de plateau m’a appelé en pensant que je l’avais déjà fait, mais il ne me disait rien. J’ai fait ce film incroyable et j’étais tout content mais je ne m’attendais pas du tout à le continuer. Quand ensuite on m’a tout le temps rappelé pour continuer de faire la voix de Keanu Reeves, j’étais super content. Je trouvais le comédien super sympa, beau comme un dieu, il jouait dans des films très bien… C’était la première star que je doublais. Il devenait une star aux États-Unis et a été très important pour moi.
SP : Côté séries, vous êtes la voix française de Grant Show depuis maintenant 30 ans (Beverly Hills, Melrose Place, Private Practice, Les Experts, Devious Maids, Dynastie…). Quelle « relation » entretenez-vous avec ce comédien et quel regard portez-vous sur son jeu et sa carrière ?
TR : Je l’adore. Je le double effectivement depuis 30 ans et je l’ai vu évoluer, faire des choix pas forcément très judicieux mais, quand on est comédien que ce soit en France ou ailleurs, il faut parfois accepter ce qu’on nous propose car il faut bien travailler. Mais je trouve que toujours, il a cette honnêteté dans le travail d’essayer de faire au mieux avec ce qu’on lui donne. Pour moi, c’est quelqu’un de profondément honnête avec son métier. A chaque fois, il essaie d’aller le plus loin possible. Je suis content car je l’ai eu dans des rôles de méchant, de gentil, de fou furieux, d’amoureux etc…, et j’aime bien parce qu’à chaque fois, il va au bout des choses et c’est très agréable.
SP : Le rôle qui a permis au grand public de connaître et reconnaître votre voix est celui du Mentalist, Patrick Jane, interprété par l’acteur australien Simon Baker. Avez-vous tout de suite senti que cette série allait rencontrer un tel succès (7 saisons, 151 épisodes) ?
TR : Oui et non. Quand j’ai vu tous les moyens mis en œuvre par TF1 pour faire de la pub pour cette série (grandes affiches partout y compris sur la tour de la chaîne à Boulogne), je me suis dit : ça ne doit pas être mal. Puis, quand j’ai vu les 2 / 3 premiers épisodes, je me suis dit, c’est plus que pas mal, c’est génial ! A cette époque-là, les séries devenaient de plus en plus violentes, ça en devenait insupportable de violence, et tout à coup apparaît un nouveau Colombo reposant, héros un peu lâche, un peu faiblard, avec de l’humour. Évidemment il y a des meurtres, mais on ne voit pas de sang. On s’est éclatés tout de suite à le faire, on a bossé comme des fous furieux pour faire un truc vachement bien et on s’est dit : ça devrait marcher. Mais à ce point-là, personne n’en avait conscience, même pas TF1 sûrement… 10 millions de téléspectateurs… C’était hallucinant !
SP : Comment avez-vous été choisi pour faire la voix de Simon Baker ?
TR : Je n’ai pas eu à faire d’essai car c’était moi la voix « officielle » de Simon Baker depuis déjà quelques années.
Mais pour la première série il y en a eus de gigantesques auxquels je n’ai pas participé. C’est par hasard en me promenant dans les couloirs de Dubbing Brothers (important studio de doublage en région parisienne) que Perrette Pradier, qui faisait des essais pour la série Le Protecteur et était désespérée, m’a dit : « Ah t’es là toi, tiens viens essayer, toi ou un autre c’est pareil, ça marchera pas ! » On a fait l’essai, grand silence, elle est sortie et a crié au client qui traînait dans le couloir : « Je l’ai, je l’ai ! ». Ça s’est fait comme ça.
SP : Quelle vision aviez-vous des Feux de l’Amour avant de rejoindre l’équipe de doublage ?
TR : Pour moi, Les Feux de l'Amour, c’était un soap sans trop d’intérêt. On s’en moquait parce que ça faisait bien de s’en moquer, il y avait de nombreuses parodies à l’époque…
Quand je suis arrivé, je me suis dit : qu’est-ce que tu viens faire là-dedans ? … Et puis, j’ai découvert totalement autre chose. C’est facile de se moquer, mais c’est d’un professionnalisme hallucinant ! Aux États-Unis, ils tournent depuis presque 50 ans, c’est une vraie usine. (Nous, on connaît ça maintenant avec Plus Belle la Vie qui aura duré 18 ans.) Et ici en doublage, c’est pareil. On a nos plans de travail bien 3 mois avant, on sait un mois avant quel jour on doit venir, ça permet de s’organiser et de faire autre chose. Après, la qualité des Feux de l’Amour est ce qu’elle est ; c’est tourné très vite, les histoires sont abracadabrantes, mais peu importe. Nous, on doit le faire le mieux possible : c’est dirigé, il y a un texte, on reprend, on écoute, on réécoute… On doit aller vite donc ce n’est pas toujours facile, mais je ne regrette pas du tout d’avoir dit « Oui » parce que je me suis beaucoup, beaucoup amusé à faire ça. C’est drôle car pendant les six premiers mois, je ne comprenais rien et j’aurais été incapable d’expliquer qui j’étais : je suis un australien, venu chercher sa mère, mais ce n’est pas sa mère malgré un test ADN qui était bon, mais ils se sont trompés de test… c’est rocambolesque et c’est ça qui est drôle ! C’est ce qui fait le succès et le charme des Feux de l'Amour. Pour moi c’était une très, très bonne expérience.
SP : Comment avez-vous été choisi pour être la voix française de Daniel Goddard ? La production américaine intervient-elle dans le choix des comédiens français ?
TR : Ils ont fait faire des essais à 2 ou 3 comédiens et je pense que le choix a été fait en France et que le casting n’a pas été proposé aux États-Unis.
SP : Vous avez passé 12 ans dans la peau de Cane Ashby. Quel regard portez-vous sur ce personnage ?
TR : C’est un personnage très difficile car très énigmatique quand il arrive. On ne sait pas qui il est, ce qu’il vient faire. On apprend qu’il a usurpé une identité mais pas de manière méchante alors est-il gentil ? Je pense qu’il a été difficile à cerner par les Américains et par les scénaristes eux-mêmes. Le personnage semblait toujours difficile à orienter et on avait l’impression que les scénaristes ne savaient pas trop quoi en faire. Pourtant il était là et tenait une place importante au milieu des autres personnages.
SP : Avez-vous des points communs avec lui ?
TR : C’est un bon père de famille et j’essaie de l’être également. J’aime mes enfants, j’aide mes enfants, j’essaie de les orienter en les laissant libres. C’est un petit peu ce que je dirais de Cane aussi par moments.
SP : Quelle storyline vous a le plus marqué ?
TR : J’ai adoré des épisodes où il vit une relation d’amitié très forte avec une écrivaine, Traci Abbott. Tout à coup, ils se retrouvent en noir et blanc et jouent des personnages. J’ai trouvé que c’était une réussite absolue, on sent qu’ils ont joué le jeu. Daniel Goddard, je trouve que c’est là qu’il est le mieux, il a une espèce de liberté de ton et de jeu qu’il n’avait pas avant.
Ça sort des histoires habituelles des Feux de l'Amour et pour moi c’est l’une des meilleures histoires.
SP : Aux États-Unis, la série ne s’arrête pratiquement jamais. Quel est votre rythme d’enregistrement ? Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur votre travail ?
TR : Jusqu’à la crise sanitaire, on enregistrait tous les jeudis et vendredis, trois épisodes par jour, sauf en août et sauf quelques semaines dans l’année quand il y avait renégociations entre TF1 et le client américain.
Pendant le confinement, nous avons arrêté deux mois et nous avons repris le 12 mai (NDLR : 2020) avec seulement un seul comédien par studio plus l’ingénieur du son et le directeur de plateau. Les enregistrements se faisaient toujours le jeudi et le vendredi, mais d’autres jours étaient ajoutés en fonction de la disponibilité des comédiens.
Maintenant, ça tend à revenir à jours fixes dans des conditions à peu près normales, mais c’est hypothétique car le Covid est toujours là et il faut toujours faire attention.
SP : Le dernier épisode de Daniel Goddard a été diffusé aux USA fin novembre 2019 et récemment sur les chaînes francophones. Que ressentez-vous ?
TR : On sent venir la fin. Les scénaristes lui font dire des choses et faire des actions et on se dit, il va repartir en Australie vite fait bien fait. Ses enfants ont pratiquement disparu, Lily aussi, ses dernières heures sont comptées à Genoa City.
C’est une page qui se tourne, un gros truc qui s’arrête. C’est toutes les semaines, toute l’année, toute une équipe…
SP : Quels souvenirs garderez-vous de cette équipe ?
TR : L’équipe est formidable. Elle est constituée d’une cinquantaine d’êtres humains tous différents les uns des autres. Il y en a avec qui tu as plus d’affinités, avec qui tu joues plus facilement que d’autres… Je n’aime pas dire que c’est une famille, mais c’est une bande, c’est un gang, des gens qui s’aiment bien pendant un certain temps puis après ils ne se voient plus. Ou tu en revois un ou deux de temps en temps.
J’ai une attache particulière avec Zoe Bettan qui fait Lily parce qu’on a évolué ensemble, on s’est rencontrés là-dessus, on a vraiment beaucoup bossé au micro à chercher à se répondre, à discuter…
On a aussi des relations avec les ingénieurs du son. Ce sont des bêtes incroyables et des monstres de talent ces gens ! Sur Les Feux c’est compliqué, surtout quand on enregistre séparément. Il faut qu’on se réponde, que le texte raccorde. Les ingés son ne sont pas attitrés aux Feux, ils changent. Il leur faut donc une terrible faculté d’adaptation. J’admire totalement leur travail, c’est incroyable ce qu’ils font.
Il y a également 3 directeurs de plateau et des remplaçants (dont je fais partie) et tout ce petit monde doit être au courant de ce qui se passe depuis plus de 45 ans sur les Feux de l'Amour. Il y a une mémoire, un dictionnaire des Feux qui répertorie tout (vouvoiement ou tutoiement entre les personnages, toutes les filiations plus ou moins directes, prononciation des noms et prénoms, etc…). Toute l’équipe est énorme.
SP : Dans les soaps, tout peut arriver. Imaginez-vous possible le retour de Cane et dans quelles circonstances ?
TR : Tout est possible ! (Rires) Les circonstances peuvent être tristes s’il revient pour un décès, ou joyeuses si c’est pour le mariage d’un de ses enfants. Ou un énorme coup de théâtre, Cane s’avère être le fils caché de je-ne-sais-qui… Tout est vraiment possible et cela ne m’étonnerait pas une seconde.
SP : Avez-vous déjà rencontré un comédien que vous doublez ?
TR : Jamais. J’ai failli rencontrer Simon Baker au Festival de Monte Carlo mais nos emplois du temps n’ont pas été compatibles et cela ne s’est pas fait.
SP : Vous prêtez régulièrement votre voix à des personnages animés, notamment Linguini dans Ratatouille et Chien-Po dans Mulan. La technique du doublage en animation est-elle différente ?
TR : Non, pour moi c’est exactement la même chose. Il y a moins de problèmes de synchronisme, mais que ce soit pour doubler une chèvre, une théière ou un petit cuisinier, les émotions doivent être humaines, sincères et vraies.
SP : En 2004, vous avez fait partie des premiers comédiens à poser leurs valises à Marseille pour le tournage de la série Plus Belle la Vie. Après plusieurs années d’absence, vous avez à nouveau incarné le personnage de François Marci récemment. Pouvez-vous nous raconter cette expérience ?
TR : Exactement, j’étais dans le premier plan du premier épisode et ça a un peu changé ma vie !
Les débuts remontent à 2003. On passe plusieurs tours de castings en sachant uniquement qu’il s’agit d’un feuilleton quotidien et qu’on doit signer pour un an. J’étais à Roland Garros, donc fin mai, quand mon agent m’appelle pour me dire que je suis pris et que je pars en juillet. Ça demande un peu d’organisation, mais on arrive et on tourne pendant les deux mois d’été.
Le premier épisode est diffusé le 30 août ; on regarde et il y avait des imperfections partout, l’image était bizarre, le son était pourri par moments, mais il y avait une ambiance formidable et je me suis dit ça va marcher alors que tout le monde pensait le contraire. Ça n’a fait qu’un million et demi, la catastrophe car il fallait trois millions. Les jours suivants, l’audience était régulière mais ne décollait pas et tout le monde était pessimiste, sauf une productrice de France 3 et moi.
La suite nous a donné raison ; en deux mois, on est passé d’un million et demi à deux millions et ensuite ça a été la folie. En décembre, on était à quatre millions et c’était la fête absolument partout !
Tout à coup, j’ai été reconnu dans la rue. Ça m’était déjà arrivé un peu avec la série P.J. (NDLR : en 2002) mais jamais à ce point-là. Je ne pouvais pas faire un pas dans la rue sans que quelqu’un m’interpelle « Hey François ! ». Ça fait du bien à l’égo parce que les gens sont gentils, ils t’aiment et c’est tout à fait valorisant.
Je suis parti au bout d’un an et demi parce que j’avais envie de faire autre chose. J’ai beaucoup tourné pour la télévision, les projets de synchro (Ratatouille, Le Mentaliste, Les Feux…) sont arrivés tous à peu près en même temps et j’ai écrit pour le théâtre. J’ai pu monter notre première pièce avec Cécilia (NDLR : Cécilia Hornus, sa compagne, rencontrée sur PBLV) grâce à cette notoriété.
Plus Belle la Vie a été un déclencheur très important et y revenir a été très agréable parce que j’y reviens beaucoup plus tranquille connaissant tous les gens et sachant comment ça se passe.
SP : Il y a quelques mois, l’annonce de l’arrêt de la série semble avoir pris tout le monde (comédiens, techniciens et le public) de court. Pensez-vous qu’au bout de 18 ans, toutes les intrigues ont été exploitées ?
TR : Les renégociations entre France Télévision et les producteurs avaient lieu tous les deux, trois ans. Mais la décision totalement arbitraire de France Télévision a pris tout le monde de court. On s’est demandés ce qu’on avait fait, est-ce que c’était mal d’avoir du succès ? Peut-être voulaient-ils lancer un autre feuilleton à la place ou peut-être que ça coutait effectivement trop cher et qu’ils voulaient se recentrer sur tout autre chose…
En tout cas, c’est acté. La diffusion du dernier épisode est prévue fin novembre. Après tout est ouvert : ça peut s’arrêter et disparaître comme ça, ça peut aller sur une autre chaîne, dans ce cas, laquelle ? Comme dans un soap, tout est possible !
Je ne sais pas combien d’années il va falloir attendre pour connaître à nouveau un succès aussi énorme que Plus Belle la Vie.
SP : Vous êtes un comédien intervenant au théâtre, à la télévision, dans les studios de doublage et vous êtes également directeur artistique et chanteur. Toutes ces facettes de votre métier sont-elles complémentaires et vous apportent-elles toujours autant de plaisir au fil des années ?
TR : Oui et oui ! (Rires) Bien sûr c’est complémentaire. Quand tu as une expérience en chanson, tu prends ce que ça t’a apporté et tu le transmets à la synchro. Ensuite, tu prends tout ça et tu vas le transmettre au théâtre. Tu peux trouver des similitudes entre plusieurs personnages que tu as joués, tout se relie.
C’est le même métier avec des techniques différentes et c’est super enrichissant. Quel plaisir de voir que ça te nourrit toi en tant que comédien et en tant qu’être humain ! C’est une merveille !
SP : Vous êtes actif sur les réseaux sociaux. Est-ce important pour vous de créer un lien avec le public ?
TR : Sur les réseaux sociaux, je ne suis pas très assidu, mais j’aime bien. On rencontre des gens intéressants. C’est un contact avec le public, les gens qui m’aiment bien, c’est important et ça fait partie du métier. Quelquefois tu n’as pas forcément envie de signer un autographe, mais c’est impossible de ne pas s’arrêter ou de refuser une photo… C’est vrai, je ne me suis jamais caché et du coup les gens ne m’ont jamais embêté.
SP : Quels sont vos prochains projets sur scène ?
TR : Je suis en plein montage de mon prochain spectacle où normalement il y aura Dounia Coesens qui interprétait ma fille dans PBLV. Ce sera pour 2023.
SP : Un petit message pour les fans qui vous suivent ?
TR : Merci ! Car sans fans, nous n’existons pas. C’est un cadeau dans les deux sens : nous essayons d’être au top, toujours le mieux possible, le plus exigeant possible pour que les gens aiment et nous donnent cet amour en échange. C’est grâce à lui que nous pouvons continuer.
Aimons-nous les uns les autres pour soulever des montagnes !
SP : Merci beaucoup Thierry !!!

Sophie
Soap-Passion.com

Les commentaires

Publicité

Membre depuis 7 ans
302 commentaires

Le 21 novembre 2022 à 20:06
Je savais que Thierry Ragueneau était la voix française de Cane dans LFDLA et qu'il jouait le rôle de François Marci dans PBLV mais je ne savais pas qu'il avait doublé...

Membre depuis 4 ans
3182 commentaires

Le 20 novembre 2022 à 13:55
Très bonne interview ! C'est toujours intéressant de savoir comment se passent les doublages, et le point de vue d'un doubleur. Je n'ai pas regardé PBLV, mais je compatis pour...

Membre depuis 2 ans
1409 commentaires

Le 19 novembre 2022 à 22:30
Excellente interview donne. Thierry est un très bon acteur et très bon doubleur. Très bonne continuation à lui

Membre depuis 7 ans
143 commentaires

Le 19 novembre 2022 à 21:21
Je n'ai jamais regardé Plus belle la vie, je sais que les audiences avaient beaucoup diminué et je compatis avec les gens qui regardaient encore ce feuilleton et qui le voient se terminer...

À lire sur Soap-passion

Publicité