Amour, Gloire et Beauté
Interview exclusive de Sean Kanan : "Deacon est un bad boy, drôle et sexy"
Publié par Sophie
le 23 janvier 2023
à 08:00
Dossier complet : Les interviewes exclusives de Soap-Passion
Fin novembre, au cours d’un voyage en Europe avec son épouse Michele, Sean Kanan s’est arrêté quelques jours à Paris. Nous avons été invités à rencontrer l’interprète de Deacon Sharpe par la chaine RTL9 qui diffuse la série The Bold & The Beautiful sous le titre "Top Models".
Sean Kanan a très gentiment répondu à nos questions sur ses débuts, ses passions, son travail au sein des deux séries, sa vision de Deacon et de ses interactions avec les autres personnages…
Sean a également rédigé une dédicace spécifiquement adressée aux fans français, parce qu'il était à Paris. Mais nous pouvons évidemment l'étendre à tous les fans francophones sans trahir sa pensée...
Soap-Passion : Bonjour Sean, pouvez-vous nous parler du parcours qui vous a permis de devenir comédien ?
Sean Kanan : En mai 1987, je me suis installé à Los Angeles pour terminer mon diplôme de Sciences Politiques à l’U.C.L.A. et poursuivre mon rêve de devenir acteur en prenant des cours dans une très célèbre école d’Art Dramatique. Un an après environ, j’ai décroché mon premier rôle. Puis rapidement on m’a proposé le rôle de Mike Barnes dans Karaté Kids 3 et c’était parti !
S.P. : En quelles circonstances avez-vous découvert vos deux passions : les arts martiaux et la cuisine ?
S.K. : Je suis né dans une petite ville de Pennsylvanie et j’étais un enfant joufflu, portant des lunettes, peu sûr de lui, souvent victime de moqueries. J’ai fini par participer à des ateliers d’arts martiaux et peu à peu j’ai gagné en confiance, en autodiscipline, en concentration… En quelque sorte, le vilain petit canard est devenu un cygne. Au fil des années, les arts martiaux ont pris une importance considérable dans ma vie.
J’adore cuisiner. Malheureusement j’aime aussi beaucoup manger, mais j’adore cuisiner ! Lorsque j’étais étudiant, je n’avais pas beaucoup d’argent mais j’avais remarqué que savoir cuisiner était un atout pour attirer les filles. Ça marchait plutôt bien (rires) Maintenant j’aime cuisiner pour mon épouse. La cuisine permet des rapprochements comme quand on rompt le pain ensemble, par exemple. Je considère qu’en nourrissant quelqu’un, on participe à sa survie d’une certaine façon. Pour moi, il y a une différence entre cuisiner et faire de la pâtisserie. En pâtisserie, il faut suivre précisément la recette, méthodiquement, ça c’est ma femme ! Moi j’adore émincer, mélanger, le goût n’est jamais deux fois le même, il y a beaucoup d’improvisation et j’adore cet aspect-là.
S.P. : En octobre 2016, une étoile à votre nom a été inaugurée sur le Walk of Fame de Palm Springs... (Contrairement à ce qui avait été relayé, elle ne se trouve pas devant son propre restaurant)
S.K. : Ce fut un grand honneur. Et mon épouse vient également de recevoir la sienne ; la cérémonie a eu lieu il y a deux semaines (NDLR : Michele Kanan est scénariste et réalisatrice). Nous possédons une maison à Palm Springs, c’est donc un très grand honneur pour nous deux d’être reconnus comme faisant partie des membres de la communauté artistique de cette ville.
S.P. : En 1989, vous avez interprété le rôle de Mike Barnes dans Karaté Kid 3 que vous venez de reprendre dans la série Netflix "Cobra Kai". Ce retour a-t-il été une bonne surprise ?
S.K. : C’est une expérience fantastique de reprendre un rôle qu’on a interprété une trentaine d’année d’auparavant. Ce personnage a toujours une place dans le cœur des fans et ce programme a un succès mondial. C’est incroyable !
S.P. : Quand les fans vous croisent dans la rue, reconnaissent-ils Mike Barnes ou Deacon Sharpe ?
S.K. : Ça dépend… Les deux. En ce moment, c’est plutôt Mike Barnes en raison du succès de la série, mais c’est plutôt 50/50.
S.P. : Vous faites partie des comédiens qui ont joué dans les deux séries créées par la famille Bell, Feux de l'Amour et Amour, Gloire et Beauté / Top Models, quelles sont les différences entre ces deux programmes ?
S.K. : La principale différence est que les épisodes d’Amour, Gloire et Beauté / Top Models durent deux fois moins longtemps. Dans les Feux de l'Amour il y a beaucoup plus de comédiens, la configuration est beaucoup plus grande car il y a deux immenses studios de tournage, plus de décors, plus d’acteurs. Tout est plus grand.
Amour, Gloire et Beauté / Top Models est dirigée par Bradley Bell, le fils du créateur de la série, qui a la main sur tout. Les Feux de l’Amour est, je pense, plus sous l’influence de la chaîne (NDLR : CBS) et de Sony, entre autres.
Quand je tourne dans Amour, Gloire et Beauté / Top Models, je suis à la maison, je connais tout le monde, tous les visages, c’est très important pour moi. Je suis revenu récemment dans Les Feux de l’Amour, mais avant cela j’y étais resté presque 10 ans. A mon retour, certes je connaissais beaucoup d’acteurs, mais il y avait aussi beaucoup de visages inconnus ; il n’y a pas le même « esprit de famille ».
A l’échelle mondiale, sur bien des aspects, je pense que Amour, Gloire et Beauté / Top Models a beaucoup plus d’influence que Les Feux de l’Amour, ce qui me permet d’être connu dans de nombreux pays.
S.P. : Malgré son côté « Bad Boy » et tous ses méfaits, Deacon apparaît toujours comme un personnage apprécié du public. Savez-vous pourquoi ?
S.K. : Parce qu’il est drôle. Je pense que l’humour n’est pas assez présent dans les programmes de journée. Il fait de mauvaises choses, mais de façon drôle et sexy. Ce n’est pas un mauvais bougre, il a mal agi c’est vrai, mais il est tout en nuances de gris. Très peu de gens sont tout noirs ou tout blancs. De braves gens font de mauvaises choses et inversement. Je pense qu’il tente de trouver une certaine absolution, de se réconcilier avec sa fille, de devenir un homme meilleur…
S.P. : Dans les Feux de l'Amour, Diane est revenue d’entre les morts et clame que Deacon est son complice. Avez-vous été surpris, amusé, par cette trouvaille des scénaristes ?
S.K. : Pour être complètement honnête avec vous, lorsqu’ils m’ont demandé de revenir dans la série, ils ont dû me rafraîchir la mémoire. Je n’avais jamais joué avec la comédienne qui interprète Diane (NDLR : Susan Walters). A l’époque, c’était Maura West.
Mais c’était très sympa de revenir, de retravailler avec Melody (NDLR : Thomas Scott). Pour moi en tant qu’acteur, l’intérêt était moins de faire partie de cette histoire et de donner des informations, que de retrouver Nikki. Leur relation m’intéresse beaucoup plus que l’intrigue. Les moments avec elle étaient chargés d’émotion.
S.P. : De nombreux fans des deux séries réclament le retour d’Amber Moore. Aimeriez-vous tourner à nouveau avec Adrienne Frantz ?
S.K. : Bien sûr ! J’adore Adrienne, c’est un feu d’artifice. C’est une comédienne formidable. Deacon et Ambre avaient une alchimie incroyable. J’adorerais retravailler avec elle.
S.P. : Deacon est horrifié par les derniers crimes de Sheila Carter (Kimberlin Brown). Cependant il a accepté de l’héberger et de la protéger…
S.K. : Il n’a pas vraiment eu le choix. Sheila est un individu très dangereux et elle a décidé que ça se passerait comme ça… J’ai une théorie : Si vous enfermez deux personnes dans un espace réduit pendant un long moment, soit ils vont s’entre-tuer, soit ils vont coucher ensemble. Je trouve que Sheila est dangereuse, sexy, drôle et folle. On a une expression aux États-Unis : « Folle dans sa tête, folle dans son lit » (« Crazy in head, crazy in bed »).
S.P. : Pensez-vous qu’ils puissent tomber amoureux ?
S.K. : Ils ont déjà des sentiments l’un pour l’autre, mais c’est si abstrait. Ils sont comme dans une bulle dans ce minuscule appartement et à tout moment, la police peut venir arrêter Sheila…
S.P. : Est-il possible que Hope (Annika Noelle) les surprenne au lit ensemble ?
S.K. : Je ne sais pas… Je n’espère pas… Je pense que ce ne serait pas bon du tout !
S.P. : Quel avenir souhaiteriez-vous pour Deacon ?
S.K. : J’aimerais beaucoup que Deacon découvre enfin qui est son père. On n'en sait pas plus sur sa mère non plus. Je pense que son père lui manque car apparemment il n’a pas grandi avec lui. C’est sûrement une pièce manquante au puzzle pour lui. Je pense aussi que ce serait intéressant pour lui de renouer avec son fils, Eric. D’un point de vue psychologique, je pense qu’il a besoin de se construire une famille car il n’en a jamais eu. Je pense qu’il veut se prouver, ainsi qu’aux autres, qu’il a des valeurs. Je ne sais pas comment il y arrivera, mais c’est l’une de ses motivations.
S.P. : Au cours de toutes ces années passées à incarner Deacon, quelle est votre scène ou votre histoire préférée ?
S.K. : Je pense que c’est l’histoire avec Brooke (Katherine Kelly Lang), quand elle est tombée enceinte de lui.
S.P. : Quelles sont vos relations avec les autres comédiens ?
S.K. : J’ai de très bons rapports avec chacun d’eux. Nous passons beaucoup de temps ensemble pendant les tournages, mais dès le clap de fin, nous sommes pressés de retrouver notre famille. Donc on se voit peu en dehors du travail. Mais entre acteurs, on doit créer un lien de confiance. On s’expose émotionnellement tout le temps. C’est comme jouer au tennis. On doit savoir que l’autre va nous renvoyer la balle. Nous partageons quelque chose de spécial, notre dénominateur commun est notre travail sur la série et parfois on passe du temps ensemble en dehors, mais pas très souvent.
S.P. : Quel est votre rythme de tournage ?
S.K. : Tout dépend combien de scènes je dois tourner et à quel moment de la journée elles sont placées. Les journées de tournage commencent généralement le matin à 9h00 (mais on doit arriver vers 7h00 pour le maquillage). Si mes scènes se suivent, je peux terminer à 11h00. Si elles sont espacées, je peux rester toute la journée. Mais en général, ils s’arrangent pour qu’on tourne nos scènes aussi vite que possible.
S. P. : Pour terminer, avez-vous un message à transmettre à vos fans français ?
S.K. : Tout d’abord, je suis honoré d’être dans ce magnifique pays avec une histoire incroyable, une très belle architecture et une fierté nationale très forte. C’est formidable d’être à Paris, je n’étais pas venu depuis assez longtemps. La dernière fois nous étions allés en famille voir la Tour Eiffel et ses illuminations, c’était magnifique.
Je remercie sincèrement les fans pour leur soutien et leur gentillesse et j’espère qu’ils continueront à regarder Top Models et Cobra Kai.
Sean Kanan est l’auteur de Way of the Cobra, livre dans lequel il expose la philosophie de vie qui lui a permis de sortir le Cobra sommeillant en lui et ainsi de traverser les épreuves qui se sont mises sur sa route.
Sean Kanan a très gentiment répondu à nos questions sur ses débuts, ses passions, son travail au sein des deux séries, sa vision de Deacon et de ses interactions avec les autres personnages…
Sean a également rédigé une dédicace spécifiquement adressée aux fans français, parce qu'il était à Paris. Mais nous pouvons évidemment l'étendre à tous les fans francophones sans trahir sa pensée...
Soap-Passion : Bonjour Sean, pouvez-vous nous parler du parcours qui vous a permis de devenir comédien ?
Sean Kanan : En mai 1987, je me suis installé à Los Angeles pour terminer mon diplôme de Sciences Politiques à l’U.C.L.A. et poursuivre mon rêve de devenir acteur en prenant des cours dans une très célèbre école d’Art Dramatique. Un an après environ, j’ai décroché mon premier rôle. Puis rapidement on m’a proposé le rôle de Mike Barnes dans Karaté Kids 3 et c’était parti !
S.P. : En quelles circonstances avez-vous découvert vos deux passions : les arts martiaux et la cuisine ?
S.K. : Je suis né dans une petite ville de Pennsylvanie et j’étais un enfant joufflu, portant des lunettes, peu sûr de lui, souvent victime de moqueries. J’ai fini par participer à des ateliers d’arts martiaux et peu à peu j’ai gagné en confiance, en autodiscipline, en concentration… En quelque sorte, le vilain petit canard est devenu un cygne. Au fil des années, les arts martiaux ont pris une importance considérable dans ma vie.
J’adore cuisiner. Malheureusement j’aime aussi beaucoup manger, mais j’adore cuisiner ! Lorsque j’étais étudiant, je n’avais pas beaucoup d’argent mais j’avais remarqué que savoir cuisiner était un atout pour attirer les filles. Ça marchait plutôt bien (rires) Maintenant j’aime cuisiner pour mon épouse. La cuisine permet des rapprochements comme quand on rompt le pain ensemble, par exemple. Je considère qu’en nourrissant quelqu’un, on participe à sa survie d’une certaine façon. Pour moi, il y a une différence entre cuisiner et faire de la pâtisserie. En pâtisserie, il faut suivre précisément la recette, méthodiquement, ça c’est ma femme ! Moi j’adore émincer, mélanger, le goût n’est jamais deux fois le même, il y a beaucoup d’improvisation et j’adore cet aspect-là.
S.P. : En octobre 2016, une étoile à votre nom a été inaugurée sur le Walk of Fame de Palm Springs... (Contrairement à ce qui avait été relayé, elle ne se trouve pas devant son propre restaurant)
S.K. : Ce fut un grand honneur. Et mon épouse vient également de recevoir la sienne ; la cérémonie a eu lieu il y a deux semaines (NDLR : Michele Kanan est scénariste et réalisatrice). Nous possédons une maison à Palm Springs, c’est donc un très grand honneur pour nous deux d’être reconnus comme faisant partie des membres de la communauté artistique de cette ville.
S.P. : En 1989, vous avez interprété le rôle de Mike Barnes dans Karaté Kid 3 que vous venez de reprendre dans la série Netflix "Cobra Kai". Ce retour a-t-il été une bonne surprise ?
S.K. : C’est une expérience fantastique de reprendre un rôle qu’on a interprété une trentaine d’année d’auparavant. Ce personnage a toujours une place dans le cœur des fans et ce programme a un succès mondial. C’est incroyable !
S.P. : Quand les fans vous croisent dans la rue, reconnaissent-ils Mike Barnes ou Deacon Sharpe ?
S.K. : Ça dépend… Les deux. En ce moment, c’est plutôt Mike Barnes en raison du succès de la série, mais c’est plutôt 50/50.
S.P. : Vous faites partie des comédiens qui ont joué dans les deux séries créées par la famille Bell, Feux de l'Amour et Amour, Gloire et Beauté / Top Models, quelles sont les différences entre ces deux programmes ?
S.K. : La principale différence est que les épisodes d’Amour, Gloire et Beauté / Top Models durent deux fois moins longtemps. Dans les Feux de l'Amour il y a beaucoup plus de comédiens, la configuration est beaucoup plus grande car il y a deux immenses studios de tournage, plus de décors, plus d’acteurs. Tout est plus grand.
Amour, Gloire et Beauté / Top Models est dirigée par Bradley Bell, le fils du créateur de la série, qui a la main sur tout. Les Feux de l’Amour est, je pense, plus sous l’influence de la chaîne (NDLR : CBS) et de Sony, entre autres.
Quand je tourne dans Amour, Gloire et Beauté / Top Models, je suis à la maison, je connais tout le monde, tous les visages, c’est très important pour moi. Je suis revenu récemment dans Les Feux de l’Amour, mais avant cela j’y étais resté presque 10 ans. A mon retour, certes je connaissais beaucoup d’acteurs, mais il y avait aussi beaucoup de visages inconnus ; il n’y a pas le même « esprit de famille ».
A l’échelle mondiale, sur bien des aspects, je pense que Amour, Gloire et Beauté / Top Models a beaucoup plus d’influence que Les Feux de l’Amour, ce qui me permet d’être connu dans de nombreux pays.
S.P. : Malgré son côté « Bad Boy » et tous ses méfaits, Deacon apparaît toujours comme un personnage apprécié du public. Savez-vous pourquoi ?
S.K. : Parce qu’il est drôle. Je pense que l’humour n’est pas assez présent dans les programmes de journée. Il fait de mauvaises choses, mais de façon drôle et sexy. Ce n’est pas un mauvais bougre, il a mal agi c’est vrai, mais il est tout en nuances de gris. Très peu de gens sont tout noirs ou tout blancs. De braves gens font de mauvaises choses et inversement. Je pense qu’il tente de trouver une certaine absolution, de se réconcilier avec sa fille, de devenir un homme meilleur…
S.P. : Dans les Feux de l'Amour, Diane est revenue d’entre les morts et clame que Deacon est son complice. Avez-vous été surpris, amusé, par cette trouvaille des scénaristes ?
S.K. : Pour être complètement honnête avec vous, lorsqu’ils m’ont demandé de revenir dans la série, ils ont dû me rafraîchir la mémoire. Je n’avais jamais joué avec la comédienne qui interprète Diane (NDLR : Susan Walters). A l’époque, c’était Maura West.
Mais c’était très sympa de revenir, de retravailler avec Melody (NDLR : Thomas Scott). Pour moi en tant qu’acteur, l’intérêt était moins de faire partie de cette histoire et de donner des informations, que de retrouver Nikki. Leur relation m’intéresse beaucoup plus que l’intrigue. Les moments avec elle étaient chargés d’émotion.
S.P. : De nombreux fans des deux séries réclament le retour d’Amber Moore. Aimeriez-vous tourner à nouveau avec Adrienne Frantz ?
S.K. : Bien sûr ! J’adore Adrienne, c’est un feu d’artifice. C’est une comédienne formidable. Deacon et Ambre avaient une alchimie incroyable. J’adorerais retravailler avec elle.
S.P. : Deacon est horrifié par les derniers crimes de Sheila Carter (Kimberlin Brown). Cependant il a accepté de l’héberger et de la protéger…
S.K. : Il n’a pas vraiment eu le choix. Sheila est un individu très dangereux et elle a décidé que ça se passerait comme ça… J’ai une théorie : Si vous enfermez deux personnes dans un espace réduit pendant un long moment, soit ils vont s’entre-tuer, soit ils vont coucher ensemble. Je trouve que Sheila est dangereuse, sexy, drôle et folle. On a une expression aux États-Unis : « Folle dans sa tête, folle dans son lit » (« Crazy in head, crazy in bed »).
S.P. : Pensez-vous qu’ils puissent tomber amoureux ?
S.K. : Ils ont déjà des sentiments l’un pour l’autre, mais c’est si abstrait. Ils sont comme dans une bulle dans ce minuscule appartement et à tout moment, la police peut venir arrêter Sheila…
S.P. : Est-il possible que Hope (Annika Noelle) les surprenne au lit ensemble ?
S.K. : Je ne sais pas… Je n’espère pas… Je pense que ce ne serait pas bon du tout !
S.P. : Quel avenir souhaiteriez-vous pour Deacon ?
S.K. : J’aimerais beaucoup que Deacon découvre enfin qui est son père. On n'en sait pas plus sur sa mère non plus. Je pense que son père lui manque car apparemment il n’a pas grandi avec lui. C’est sûrement une pièce manquante au puzzle pour lui. Je pense aussi que ce serait intéressant pour lui de renouer avec son fils, Eric. D’un point de vue psychologique, je pense qu’il a besoin de se construire une famille car il n’en a jamais eu. Je pense qu’il veut se prouver, ainsi qu’aux autres, qu’il a des valeurs. Je ne sais pas comment il y arrivera, mais c’est l’une de ses motivations.
S.P. : Au cours de toutes ces années passées à incarner Deacon, quelle est votre scène ou votre histoire préférée ?
S.K. : Je pense que c’est l’histoire avec Brooke (Katherine Kelly Lang), quand elle est tombée enceinte de lui.
S.P. : Quelles sont vos relations avec les autres comédiens ?
S.K. : J’ai de très bons rapports avec chacun d’eux. Nous passons beaucoup de temps ensemble pendant les tournages, mais dès le clap de fin, nous sommes pressés de retrouver notre famille. Donc on se voit peu en dehors du travail. Mais entre acteurs, on doit créer un lien de confiance. On s’expose émotionnellement tout le temps. C’est comme jouer au tennis. On doit savoir que l’autre va nous renvoyer la balle. Nous partageons quelque chose de spécial, notre dénominateur commun est notre travail sur la série et parfois on passe du temps ensemble en dehors, mais pas très souvent.
S.P. : Quel est votre rythme de tournage ?
S.K. : Tout dépend combien de scènes je dois tourner et à quel moment de la journée elles sont placées. Les journées de tournage commencent généralement le matin à 9h00 (mais on doit arriver vers 7h00 pour le maquillage). Si mes scènes se suivent, je peux terminer à 11h00. Si elles sont espacées, je peux rester toute la journée. Mais en général, ils s’arrangent pour qu’on tourne nos scènes aussi vite que possible.
S. P. : Pour terminer, avez-vous un message à transmettre à vos fans français ?
S.K. : Tout d’abord, je suis honoré d’être dans ce magnifique pays avec une histoire incroyable, une très belle architecture et une fierté nationale très forte. C’est formidable d’être à Paris, je n’étais pas venu depuis assez longtemps. La dernière fois nous étions allés en famille voir la Tour Eiffel et ses illuminations, c’était magnifique.
Je remercie sincèrement les fans pour leur soutien et leur gentillesse et j’espère qu’ils continueront à regarder Top Models et Cobra Kai.
Sean Kanan est l’auteur de Way of the Cobra, livre dans lequel il expose la philosophie de vie qui lui a permis de sortir le Cobra sommeillant en lui et ainsi de traverser les épreuves qui se sont mises sur sa route.
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